La dialyse, qu’est-ce que c’est ?

 

Technique d’épuration du sang vieille d’une trentaine d’années, la dialyse permet d’assister ou remplacer les reins dans leur rôle de filtration des déchets contenus dans le sang, issus du métabolisme. La dialyse peut être sollicitée lors de traumatismes ponctuels ou de façon chronique en cas d’insuffisance rénale, c’est un traitement médical lourd et pesant pour les patients car ils doivent s’acquitter de 3 séances par semaine, chaque séance allant d’une durée de 3 à 5 heures.

Pour assurer le bon fonctionnement de la dialyse, on distingue deux organes :

Le générateur :

Il est le support permettant les échanges entre le sang et le dialysat (eau pure avec additifs de concentrations connues). C’est par l’intermédiaire d’une fistule artério-veineuse que l’on prélève le sang à épurer du patient et que l’on entraîne grâce à une pompe. Les échanges se font via un dialyseur ou « rein artificiel » où circule le sang dans un sens et le dialysat dans l’autre. Ces échanges se font par l’intermédiaire d’une membrane semi-perméable où les molécules à éliminer transitent du sang vers le dialysat. Le dialysat est ensuite évacué par les égouts.

 

Le traitement d’eau :

Cette chaîne de traitement de l’eau de ville permet de répondre à plusieurs critères de qualité imposés pour réaliser une séance de dialyse. En effet l’absence de toxicité pour le patient et une bonne qualité bactériologique sont primordiales. L’objectif du traitement d’eau est d’obtenir en fin de chaîne une eau servant de support aux déchets métaboliques récupérés dans le sang avant d’être évacuée. En mélangeant l’eau filtrée avec des concentrés, sa composition doit être quasiment identique aux concentrations plasmatiques sanguines.